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16 janvier 2009

Dread empire’s fall : The Praxis de Walter Jon Williams

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“Life is brief, but the Praxis is eternal,” the first lieutenant read from the burial service. “Let us all take comfort and security in the wisdom that all that is important is known.”

 Les Shaa domine l'univers connu, chaque race intelligente qu’ils ont rencontrés a été incluse dans leur empire par la force et soumise à leur loi :la Praxis. Nombre de technologies sont interdites, la moindre infraction sanctionnée par un génocide implacable.

Le règne des immortels Shaa dure depuis plus de dix mille et aucune action militaire n’a été nécessaire depuis plus de trois mille ans. Bien qu’immortel, les Shaa ne sont pas infaillibles, leur statut ne les a pas immunisé à la lassitude et à une subtile forme de déclin physique. Les uns après les autres, ils finissent par mettre fin à une existence trop longue.

L’empire accorde une place importante aux races soumises, en effet au sein de chacune d’entre elles se trouvent une élite qui possède le quasi monopole des postes de cadres militaires et civils. Ces Pairs de l’empire sont censés représentés les peuples dépendant de leur fief mais au final ne sont qu’un ramassis de carriériste forcené, échangeant diverses faveurs entre eux afin d’accroître la richesse et le prestige de leur clan.

Après dix mille années de paix, le professionnalisme laisse quelque peu à désirer, les officiers étant plus préoccupés par les résultats de l’équipe de football de leur navire. Quitte à arriver à des situations délirantes, ainsi le Corona, frégate où est nommé le Lieutenant Martinez, un des deux protagonistes de ce roman, le recrutement et les promotions sont effectués selon l’efficience déployés sur le terrain de sport. Un tiers de l’équipage, aux postes subalternes, devant assurer le fonctionnement du navire et pallier aux carences des sportifs.

 « What are your conclusions ? » Martinez asked. Alikhan stared at the displays, the deep lines of his faces set in a frown. “I don’t like to speculate on such things, my lord,” he said. “Talk, Alikhan,” Martinez said. “I really need you to help me.”

 Alikhan’s mouth worked beneath his spreading mustachios. Then he sighed and gave a slow nod. “They’re going to take the ship, my lord.” His voice was filled with a tremulous, exalted despair, terror and awe all mingled together. “They’re going to take all the Terran and Daimong ships. Probably tomorrow, when most of the crews will be on Magaria with their teams.”

Le destin de l’empire bascule au moment où les Naxids, la première espèce ayant été incluse dans l’empire des Shaa, entendent prendre le pouvoir. Malheureusement pour eux, la sédition ne fait pas partie de la culture de l’empire et le coup d’état ne réussi que partiellement. Place à la guerre civile !

Throughout all this, Martinez remembered, missiles three and four were falling, silently, unobstrusively, toward Magaria. Lawn-green projectiles with deadly white footballs painted on the nose. 

Le space opera mis en place par Williams est très plaisant du fait l’ironie omniprésente dans la phase d’exposition, assez longue, mais aussi par le vernis hard science appliqué sur son univers. Les navires sont contraints à des périodes d’accélérations et de décélérations, compliquant les manœuvres et malmenant l’équipage. Les orbites des corps célestes sont utilisées pour accélérer. La guerre est mortelle, réglée à coup de salves de missiles téléguidés capables de vaporiser n’importe quel navire. Bref on est très loin de Star Wars ou de l’age d’or.

Du côté des protagonistes, le personnage de Caroline Sula apparaît beaucoup plus travaillé et sombre que Gareth Martinez  mais les situations affrontées par ce dernier donne lieu à des passages truculents.

 

L’intrigue de ce premier roman est assez limitée, il s’agit plus d’une phase d’exposition et du début de la guerre civile mais l’ensemble est remarquablement fluide et agréable.

A suivre…

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