L’autre côté du rêve d’Ursula Le Guin
George Orr a un don. Certains de ses rêves changent la réalité. Terrifié par les conséquences incontrôlables et potentiellement désastreuses, il additionne les drogues inhibant sa capacité à rêver. Las, l’usage prolongée de ses dernières créé une accoutumance et les rend inefficace.
George force les doses et subit une overdose. Les services sociaux l’adresse à un psychologue qui finit par appréhender la nature de son pouvoir. Ce dernier entreprend alors une thérapie qui a pour but d’améliorer le monde…
Dans ce roman court, Ursula Le Guin multiplie les problématiques s’interrogeant sur la nature de la réalité, présentant diverses dystopies et une approche du pouvoir. Pour cette dernière Nébal évoque « Le complexe du messie ».
Quoi qu’il en soit L’autre côté du rêve est un excellent roman qui tranche quelque peu des autres récits de l’auteur. Le Guin s’essaye à des ambiances dickiennes et y réussit remarquablement, un roman très agréable.