Celui qui bave et qui glougloute de Roland C. Wagner
La peur est en train de nous pousser à rechercher l’aide d’insectes géants capables de traverser l’éther qui sépare les astres ; souhaitons que cela ne se retourne pas un jour contre nous.
Le génocide indien suivait son cours quand voilà que ces
derniers se voient doté d’armes à énergie et accompagnés de créatures à quatre
bras de plus en plus nombreuses. Les martiens sont venus à l’aide des peuples
natifs ! Les colons américains sont repoussés jusqu’à ce que des créatures
de Vénus viennent proposer une alliance avec le gouvernement US.
Rapidement le conflit dégénère…
Wells, Verne et Lovecraft au Far West ! La situation est rapidement et efficacement
mise en place, le récit avance à vive allure sans temps mort.
Roland C. Wagner aligne les personnages emblématiques de
l’Ouest américain et multiplie les clins d’œil avec humour en croisant et
détournant les genres.
Au final cette nouvelle est un très bon moment dont on peut
juste regretter la fin assez rapide.
Cela reste un défaut mineur pour ce texte jubilatoire et
mené à un rythme infernal.