Sandman volume 5 de Neil Gaiman
Figures de style dans ce cinquième tome de l'intégrale Sandman. Avec Ramadan, Gaiman s'essaye au conte oriental et réussit l'alchimie entre l'ambiance du contre et l'univers de Sandman fonctionne merveilleusement et le dénouement est des plus réussis. Une superbe histoire.
L'arc narratif intitulé La fin des mondes ne m'a pas convaincu à l'exception de la narration de Petrefax dans Linceuls. Bien que posant un jalon dans l'univers de Sandman, cet échange de récit de voyageurs, piégés dans une étrange auberge et s'échangeant des histoires pour passer le temps, à un côté trop convenu pour emporter totalement l'adhésion.
Gaiman rebondit toutefois avec Les chasseurs de rêves, s'essayant là au conte asiatique, s'emparant du folklore japonais et jouant avec un moine, un tanuki, une renarde et un sorcier. Magnifique histoire d'amour et introduction subtil du Sandman dans ce contexte. Excellent.
Globalement ce recueil se révèle être un très bon moment surtout pour ses deux récits graphiquement très marqués, tranchants agréablement avec le trait habituel des dessinateurs de la série. Un bon cru.