Civil War tome 4 Journal de guerre de Paul Jenkins, Ramon Bachs et Lee Weeks
Quatre récits enchassés mais malheureusement présentés séparément, un choix discutable qui nuit à la compréhension de l'ensemble. La chute de la première histoire notamment tombant quelque à peu plat, du fait du manque des éléments contenus dans Cellule dormante.
Le plus gros morceau de ce recueil, Journal de guerre, est donc consacré aux journalistes couvrant la guerre civile, les grands évènements défilent à toute vitesse pour se focaliser sur la position de deux journaliste l'une d'un journal libéral l'autre du Daily Bugle. Chacun a ses entrées dans un camp mais au fil du temps les positions se brouillent et le tableau devient pour chacun moins manichéen, jusqu'à ce qu'ils s'unissent pour enquêter... Un très bon moment.
Ensuite, avec L'accusé, vient l'histoire de Speedball, survivant du désastre initial et bouc émissaire de toute une nation. Une descente aux enfers sans fin. Là encore un très bon moment.
Le programme est une poignée de planches qui tombent comme un cheveux sur la soupe, totalement déconnecté du reste. Sans intérêt isolé de la trame narrative des deux récits précédents et goblament assez anecdoctique.
Enfin Cellule dormante, suis l'enquête d'un policier sur des évènements en relation avec la magouille qu'ont flairés les deux journalistes précédents.
Au final pas un mauvais tome, l'histoire principale est même excellente, l'ambiance paranoïaque étant très bien mise en scène, mais le montage catastrophique diminue l'intérêt de l'ensemble. Un bilan mitigé, bon mais pas indispensable.