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Les lectures d'Efelle
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20 avril 2013

Arena de Robert Sheckley

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Désséchées, dénudées par les vents, les prairies et savanes jadis fertiles s'étaient transformées en terres arides. Au fil de sa progression, la désertification avait entraîné d'innombrables catastrophes. Puis les grippes et autres épidémies avaient fini par se répandre. En Amérique, ou ce qu'il en restait, les survivants s'efforçaient de tenir en attendant que la situation s'améliore. Mais personne ne se faisait d'illusion à ce sujet.

La mort était présente sur tout le continent nord-américain, offrant de multiples visages : la faim, la maladie ou les infinies variétés de mésaventures auxquelles le genre humain s'expose traditionnellement à seule initiative.

Désastres écologiques, accidents nucléaires, pandémies et malgré tout surpopulation... La planète est dans un sale état, seul point positif : la guerre n'est plus d'actualité. Tant parce que la plupart des états se sont effondrés que par le traumatisme du dernier conflit nucléaire Brésil - Afrique du Sud.

Harold vit dans ce qui reste des USA. Ayant perdu son emploi à l'usine de viande synthétique, il décide de tenter sa chance à Esméralda, l'île tenue par le groupe Arena. Un lieu où la violence est une industrie...

C'était aussi une bonne affaire pour Arena Corporation, un consortium international dont les riches membres croyaient aux vieux principes du profit et de la rentabilité immédiate. Le meurtre, mieux que la drogue, constituait le produit idéal puisque les consommateurs fournissaient tout, leur vie, leurs armes et leur mort. Pratiqué de façon rationnelle, à l'échelon industriel et avec l'accord de tous les participants, le meurtre devenait socialement acceptable. Et ce nouveau sport ne pouvait que séduire ceux qui avaient déjà essayé tout le reste.

Petit roman en deux parties : un road movie dans un pays en déliquescence et découverte de la Chasse à Esméralda, ce récit est très efficace. Le contexte est présenté efficacement au fil du trajet d'Harold. Arrivé à destination, le panorama s'élargira avec l'introduction de nouveau personnage, notamment Louvaine, chasseur dans une mauvaise passe et antagoniste bien vicieux.

Un roman grinçant oscillant entre dystopie et humoir noir, une aventure de série B plaisante et efficace. Un bon moment sans être dans le meilleur de l'auteur.

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Commentaires
E
Aucune idée, c'est un achat en occasion. Si ça t'intéresse, je peux te le faire parvenir.
G
La couverture est assez ancienne, il a été réédité depuis ?
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