Les Archanges de Vinéa de Roger Leloup

Retour sur Vinéa où Khâni présente un nouveau mystère à Yoko. Une région quasi inhabitée de la zone tempérée, une cité perdue, des légendes autour de la disparition d'un demi millions d'enfants deux milles ans plus tôt...

Alors qu'un étui de mise en léthargie millénaire, contenant un enfant est découvert chez une pauvre hère, les évènements se précipite.
 Une structure jaillit des flots, Khâni s'y précipite et disparait. Yoko et Poky la suive...

Sur la structure Yoko et Poky sont mis en présences des factions qui se déchirent dans l'océan... Instinctivement, Yoko prendra partie pour le plus étrange d'entre eux et prendra place en première ligne dans la lutte contre la tyrannie qui sévit.

Une aventure qui laisse une grande place à l'action mais met en scène une Yoko très confiante qui prend partie pour l'Archange sans réellement connaître les tenants et aboutissants de la situation, alors que celui ci reconnaît que les siens détiennent Khâny. Le même phénomène se reproduit de manière plus brutale quand face à la sadique reine Hédora, Yoko accepte sans arrière pensée de l'accompagner dans son dernier voyage. Attitude d'autant plus étrange que le tyran avait organisé son exécution quelques instants auparavant... Le dénouement plus enlevé donnera les clés de l'intrigue et présentera une nouvelle page sombre de l'histoire des vinéens.

Au final un album en demi teinte, la narration semblant assez artificielle pendant une bonne part de l'intrigue pour se rattraper sur le final. Un album pas désagréable mais indéniablement mineur, les aventures vinéenes sont loin d'être les meilleures. Le décors l'emportant peut être trop sur le scénario.

Comments

[Efelle]

A une époque j'étais fan absolu des aventures vinéennes mais elles passent assez mal à la relecture. Alors que les aventures électroniques ont une charge émotionnelle plus importante.

[Anudar]

Pas tout à fait d'accord avec toi sur ton interprétation, mais il est vrai que je suis un fan presque absolu des aventures vinéennes de Yoko.



A la réflexion, il est vrai que sur celui-ci Leloup commence à faire un usage (presque trop) extensif de son fameux art de l'ellipse. Pas encore dans le "too much" mais on n'en est peut-être pas loin...