The Twelve 1 et 2 de J.M. Straczynski et Chris Weston
1945 dans l'univers Marvel, forces US et soviétiques déferlent sur Berlin. A l'avant garde des premières, tout un aréopage de super héros et de vengeurs masqués. Un petit groupe de douze d'entre eux s'est constitué de manière informelle, traquant les criminels de guerre. Malheureusement pour eux, ils tombent dans un traquenard et son mis en hibernation par une petite unité nazie qui prépare l'après guerre. Cette unité sera balayée par l'avancée russe et le bunker secret oublié pendant plus de soixante ans...
Des travaux à Berlin mettront à jour la crypte accidentellement. A peine une année après Civil War, les autorités militaires voient un intérêt au retour de ces héros du passé.
Le retour s'avère difficile, familles perdues, mentalités anachroniques, difficulté de s'adapter à une époque plus rapide et bruyante... Les super héros ont néanmoins moins de mal à se refaire une place dans le monde. Pour les autres sans pouvoirs c'est une autre histoire et la remise en question n'est pas aisée.
Les mois passent et il apparait que les agendas secrets de certains sont toujours d'actualité. Les meurtres mystérieux s'accumulent dans les environs jusqu'à finalement la mort de l'entre d'eux. Dépourvu de pouvoir mais pas de finesse et de charisme, le Reporter Fantôme va prendre les choses en main.
Alternant réminiscences et polar, The Twelve se révèle une excellente surprise. La psychologie et le désarroi de chacun sont explorés en profondeur. Les capacités de ces héros sont variées, assez originales pour certains, et donnent corps à une ambiance assez noire et prenante. Au final, une histoire crépusculaire et passionnante qui assume pleinement le côté rétrofuturiste et kitsch de ses protagonistes. Bel hommage aux premiers comics et excellent moment, sans doute une des meilleures productions Marvel.
Ils m'ont donné envie de le lire : Gromovar et Néault.
La chronique de Xapur.