Blacksad : L'enfer, le silence de Diaz Canales et Guarnido
Après encore une très longue attente, le dernier Blacksad vient de paraître, on n'est pas déçu par un opus de très bonne qualité.
N'ayant jamais chroniqué de Blacksad en ce lieu, je résume rapidement la série. Blacksad est un détective privé dans l'Amérique des années 50, l'ambiance est celle des romans noirs américains, le trait est superbe. Petite particularité de la série, les physionomies sont celles d'animaux. Une manière habile de définir rapidement les caractères mais aussi l'occasion de jouer dans le texte avec les apparences ou les caractères supposés des dits animaux.
Passons maintenant à L'enfer, le silence, Blacksad et le reporter Weekly se trouve à la Nouvelle Orléans embauché par Faust Lachapelle, un producteur de jazz influent, pour retrouver un musicien héroïnomane...
Les choses se compliquent rapidement quand il devient évident que le musicien se terre, que quelqu'un a bien l'intention de l'éliminer et que Faust Lachapelle est agonisant.
L'ambiance de la Louisiane est très bien rendue, du carnaval au restaurant cajun en passant par la médecine vaudou. La galerie de personnage est impeccable de même que les dialogues. L'histoire est pleine de faux semblants, prenante et au final à la hauteur des espérances. Un excellent cru, à lire et relire.