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Les lectures d'Efelle
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16 février 2009

L’île au trésor de Robert Louis Stevenson

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Et voilà, suite au texte de Pierre Pelot, j’ai ressorti celui de Stevenson dans son édition illustré de 1981. 

Je me souviens de lui comme si c’était hier : je le vois encore s’avancer à pas pesants vers la porte, suivi d’un homme qui portait son coffre de marin sur une brouette. C’était un grand et vigoureux gaillard à la peau de couleur noisette ; sa queue enduite de goudron retombait sur le col de son habit bleu couvert de taches ; ses mains rugueuses couturées de cicatrices, avaient des ongles noirs et cassés ; la balafre en travers de sa joue était d’un blanc livide et sale. Il promena son regard autour de la crique tout en sifflotant, puis, d’une voix aiguë, cassée par l’âge, qu’il semblait avoir exercée en manoeuvrant le cabestan, il entonna cette vieille chanson de matelot que nous devions entendre si souvent par la suite.
 

Que dire ? L’histoire est connue et les personnages magnifiquement campés. Ils prennent vie les uns après les autres. Bien évidement, Silver est le plus travaillé de tous, on ressent tant la fascination que le dégoût que Jim Hawkins ressent pour lui à chaque retournement de veste.

Brute malfaisante, meneur d’homme, d’une intelligence aigue, le roman doit beaucoup à cet antagoniste hors norme.

Du point de vue de l’histoire, c’est vraiment l’aventure avec un grand A. Les rebondissements sont nombreux et ses pirates, abrutis d’alcool, n’ont rien d’enfants de cœur. La vie n’a que peu de valeur et les cadavres s’accumulent rapidement.

Une magnifique épopée haute en couleur qui se dévore comme un rien. Un grand classique. 

Si la conduite des hommes avait été inquiétante dans le canot, elle devint franchement menaçante quand ils furent remontés à bord. Ils traînaient ça et là sur le pont en grommelant entre eux. Ils recevaient d’un air furieux l’ordre le plus insignifiant, pour l’exécuter ensuite avec négligence et à contrecoeur. Même les marins honnêtes avaient dû se laisser gagner par la contagion, car il n’y avait pas un seul homme à bord qui valût mieux qu’un autre. De toute évidence, la mutinerie était suspendue au-dessus de nous comme une nuée d’orage.

Nous n’étions pas les seuls à percevoir le danger. Long John se dépensait sans compter, allant de groupe en groupe, prodiguant les bons conseils, offrant le meilleur exemple. Il se surpassait en bonne volonté et en gentillesse ; il était tout sourire pour tout le monde. Dès qu’on donnait un ordre, il sautait sur sa béquille, et répondait : « Bien commandant ! » du ton le plus jovial. Enfin, quand il n’y avait plus rien d’autre à faire, il entonnait une chanson après l’autre, comme pour cacher le mécontentement général.

De tous les éléments sinistres de ce sinistre après midi, l’anxiété manifeste de Long John était ce qu’il y avait de pire.

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Commentaires
I
je veux un point de vue sur les personnages du roman l'ile au tresor slv .
B
ausecouuuuuuuuuuur svp donner moi ls personnages principo et secondaires de lile au tresor de stevenson !!!!! svppppppppppppp. mercii davance. biizzoooowww a touuuus !!!!! (K'
A
je veus le film de robert louis stevenson
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