Dread Empire’s fall : The sundering de Walter Jon Williams
Now that
the last of the Shaa was dead, the Peers were in charge – and had managed to
land-crash into a civil war within bare months of their last overlord’s demise.
Sula was
surprised it had taken them that long. So far as she could tell, the Peers
acted exactly as one might expect from a class who had a near monopoly on
power, their fingers in every profitable business, and who with their clients
owned almost everything. The only check on their rapacity was the Legion of
Diligence, who would massacre anyone whose avarice become too uninhibited – as
in fact, they had massacred the last Lord and Lady Sula.
The Peers,
Sula observed, seemed to act out of naked self-interest. But for some reason it
was impolite to actually say so.
La guerre civile a donc commencée, le premier affrontement s’est conclu par une victoire à la Pyrrhus des Naxids. Ces derniers ont toutefois l’avantage d’avoir préparée la logistique de leur coup d’état à l’avance et dispose d’un net avantage en terme de forces militaires.
Du côté des loyalistes, Gareth Martinez doit maintenant
faire assumer un véritable commandement avec un équipage non entraîné tout en
essayant de faire passer dans les mœurs de la flotte quelques idées révolutionnaires
In a manual
written for officers that he’d found on the frigate’s computers, he’d read of
the old formula : praise-correct-praise. First, the manual recommended,
you praised them for what they did right, then you corrected what they did
wrong, then praised them for their improvement. In his mind he rehearsed the
formula as it related to the current situation.
- You didn’t screw up as badly as last time.
- You still screwed up.
- Try not to screw up any more.
The only problem was that his crew had a perfect right to answer, You first, my lord.
Bref, commander un navire n’est pas de tout repos, surtout quand on appartient à une famille de Pairs provinciaux à l’arrivisme forcené et que vos succès vous permettent de laisser derrière vous nombre de collègues plus anciens ou aguerris. Dans l’espace, Martinez doit donc faire face à du ressentiment et de la défiance, tandis qu’à terre lui et ses sœurs sont des marionnettes entre les mains de leur frère aîné ou plus exactement un troupeau de bestiaux géré par un maquignon bien décidé à obtenir le meilleur prix de son cheptel.
Voilà qui ne facilitera pas la romance entre Garethet Caro
Sula, d’autant plus que cette dernière a une vie bien compliquée du fait de son
passé de parias.
Les deux principaux protagonistes de ce roman sont encore
une fois agréablement mis en scène et leur
face sombre accentuée. L’arrivisme et l’arrogance de Gareth se renforçant
au fil des pages et des succès qu’il s’attribue à tort ou à raison, tandis que le passé de Caroline continue de se rappeler à son bon souvenir.
Au fil du roman, le conflit change doucement de visage au
fur et à mesure que les politiciens loyalistes prennent conscience du gouffre
qui s’ouvre sous leur pied, sans pour autant cesser diverses manipulations pour
accroître leurs revenus. Il y a quelque chose de pourris dans l’empire des
Shaa… et personne pour faire le ménage.
Les manœuvres politiques et familiales s’additionnent dans
ce climat belliqueux, nos deux héros ternis n’y échapperont pas.
Le roman est plus rythmé alternant des phases de conflits spatiaux hard SF et
une phase plus posée à terre mêlant intrigues politiques et romance. L’ensemble
est agréable et ce lit rapidement même si l’on ne tient pas la meilleure série
de Williams, ses personnages sont attachants malgré et, peut être grâce, à
leurs défauts.
Sula
considered futures contracts, but realized that when the Naxids came, it might
be difficult for someone on their Shoot on Sight list to collect on her
speculation, and decided it would be better to have the actual products under
her control. With a certain amount of amazement at her own daring, she used
half her fortune to purchase goods that were still in orbit, on the ring.
Once back at her desk at the Logistics Consolidation Executive, Sula issued orders for those very same cargoes to be sent down the skyhook in the next few days, and to be sent to warehouses in Zanshaa Lower Town.
Having
accomplished this, she sat back at her desk with an unfamiliar sense of wonder
and pride. She felt more than just a profiteer.
She felt
like a Peer.