Janua Vera de Jean-Philippe Jaworski
J’ai acquis ce recueil du fait de la critique du Cafard Cosmique.
Rappelé à mon bon souvenir par la critique récente de Nébal et finalement
l’attribution du prix du Cafard Cosmique 2008, je l’ai finalement sortie de ma
pile à lire. Bonne pioche !
Jean-Philippe Jaworski dépeint en sept nouvelles aux
ambiances très différentes, la vie dans une région médiévale teintée légèrement
de fantasy. Des textes émouvants et amers, à l’exception de Jour de guigne qui
lui est d’inspiration pratchettienne, et une belle galerie de personnages sans
manichéisme.
La présentation de Laurent Kloetzer en quatrième de
couverture est très parlante aussi je me permet de la
citer : « Dans ses récits à la langue raffinée, il tient les
chroniques d’un monde dont on aurait aimé qu’il fût le nôtre, qui mêle les
brumes d’or de Tolkien à une histoire médiévale rêvée. Mais dans les cités
impossibles, dans les batailles ou les intrigues politiques, l’auteur réserve
sa tendresse aux gens du peuple, paysannes, soldats abandonnés, ruffians des
quais, à ceux qui vivent vraiment dans ce monde, et qui ont toujours plus à
perdre qu’à gagner. »
Une fantasy légère, un monde médiéval assez réaliste d’ambiance italienne, ces nouvelles sont prenantes et c’est avec regret que j’ai refermé ce livre tant j’aurais aimé en apprendre plus sur cet univers.