Harry Potter and the Deathly Hallows
Comme les années précédentes, il n’y avait pas besoin de
commander le dernier Harry Potter malgré le battage médiatique qui suggérait
des possibilités de pénurie. J’ai trouvé mon exemplaire à mon retour de
vacances à l’hypermarché du coin à côté d’une promotion pour des raviolis.
Plus sérieusement.
Harry Potter and the Deathly Hallows est donc le dernier
épisode de la série mais aussi le plus sombre. Les morts s’accumulent et le
désespoir se propage énormément.
« He had
never thought to ask Dumbledore about his past. No doubt it would have felt
strange, impertinent even, but after all, it had been common knowledge that
Dumbledore had taken part in that legendary duel with Grindelwald, and Harry
had not thought to ask Dumbledore what that had been like, nor about any of his
other famous achievements. No, they had always discussed Harry, Harry’s past,
Harry’s future, Harry’s plans…»
La narration est bien maîtrisée l’exception d’une ou deux ficelles un peu grosses, des éléments des six épisodes précédents sont repris et la relecture de ces derniers peut s’avérer utile. Les différents personnages sont présentés sous des jours nouveaux ce qui diminue très fortement l’aspect manichéen de ce conte.
L’introduction des « Deathly Hallows » est un des
éléments les mieux amenés du roman et contribue fortement à l’intensité
dramatique. La sortie du cadre de Hogwarts permet de renouveler l’intérêt et
donne un meilleur aperçu de cet univers.
Harry Potter reste un très bon divertissement, quelque peu surmédiatisé, mais pas idiot. L’écriture de Rowling plus mature au fil des tomes et de l’évolution des protagonistes est agréable. Reste donc quelques astuces narratives un peu grossières mais qui ne gâchent pas l’ensemble ni les scènes les plus poignantes.